Descriptions Quatrains (La Petite Collection t. 51) livre
Préférant les jouissances de l'éphémère aux vérités érigées en dogmes, Omar Khayyam était un homme qui regardait le ciel en face. Au lieu de gémir sur le sort de l'humanité, il ne voulut lui souhaiter que l'ivresse et l'amour. Haïssant l'esclavage de la pensée, ce poète, vivant il y a plus de mille ans en Perse, nous a légué ces Quatrains qui, aujourd'hui encore, résonnent comme un chant magnifique qui s'élève contre l'imposture religieuse et politique.Les rubaiyat d'Omar Khayyâm constituent un trésor universel où, depuis le XIe siècle, poètes, philosophes, commentateurs et lecteurs, en Orient comme en Occident, n'ont cessé de puiser. Objets de culte tour à tour pillés ou enrichis, continuels sujets à controverses, énigmatiques à force de contradictions. Seul Shakespeare peut-être aura soulevé autant de questions et rayonné avec une telle portée par-delà les frontières, culturelles et temporelles. Car c'est bien le temps, et la mort, que le poète persan, grand mathématicien et disciple d'Avicenne, aura d'abord transgressés, par la force d'un art visionnaire. Ce temps, qu'il assimile au vin, au sang de la vigne jour après jour transmué dans celui de son corps. Ce vin, qu'il invoque avec une insistance obsessionnelle (on pense à la Laure de Pétrarque ou au Christ de saint Jean de la Croix) dans un questionnement frénétique, une confrontation permanente avec un Dieu muet. Athée, Omar Khayyâm ? Homme libre plutôt, farouchement libre, indifférent au paradis comme à l'enfer, fuyant l'hypocrisie et le mensonge. Épicurien ? Mais Khayyâm sait aussi trouver les images les plus audacieuses pour dire la peine et l'angoisse d'une condition trop humaine. Soupirs d'extase et cris de rage ont ainsi traversé les siècles et défié le temps, portés par une inaltérable modernité. --Scarbo Préférant les jouissances de l'éphémère aux vérités érigées en dogmes, Omar Khayyam était un homme qui regardait le ciel en face. Au lieu de gémir sur le sort de l'humanité, il ne voulut lui souhaiter que l'ivresse et l'amour. Haïssant l'esclavage de la pensée, ce poète, vivant il y a plus de mille ans en Perse, nous a légué ces Quatrains qui, aujourd'hui encore, résonnent comme un chant magnifique qui s'élève contre l'imposture religieuse et politique.
Préférant les jouissances de l'éphémère aux vérités érigées en dogmes, Omar Khayyam était un homme qui regardait le ciel en face. Au lieu de gémir sur le sort de l'humanité, il ne voulut lui souhaiter que l'ivresse et l'amour. Haïssant l'esclavage de la pensée, ce poète, vivant il y a plus de mille ans en Perse, nous a légué ces Quatrains qui, aujourd'hui encore, résonnent comme un chant magnifique qui s'élève contre l'imposture religieuse et politique.Les rubaiyat d'Omar Khayyâm constituent un trésor universel où, depuis le XIe siècle, poètes, philosophes, commentateurs et lecteurs, en Orient comme en Occident, n'ont cessé de puiser. Objets de culte tour à tour pillés ou enrichis, continuels sujets à controverses, énigmatiques à force de contradictions. Seul Shakespeare peut-être aura soulevé autant de questions et rayonné avec une telle portée par-delà les frontières, culturelles et temporelles. Car c'est bien le temps, et la mort, que le poète persan, grand mathématicien et disciple d'Avicenne, aura d'abord transgressés, par la force d'un art visionnaire. Ce temps, qu'il assimile au vin, au sang de la vigne jour après jour transmué dans celui de son corps. Ce vin, qu'il invoque avec une insistance obsessionnelle (on pense à la Laure de Pétrarque ou au Christ de saint Jean de la Croix) dans un questionnement frénétique, une confrontation permanente avec un Dieu muet. Athée, Omar Khayyâm ? Homme libre plutôt, farouchement libre, indifférent au paradis comme à l'enfer, fuyant l'hypocrisie et le mensonge. Épicurien ? Mais Khayyâm sait aussi trouver les images les plus audacieuses pour dire la peine et l'angoisse d'une condition trop humaine. Soupirs d'extase et cris de rage ont ainsi traversé les siècles et défié le temps, portés par une inaltérable modernité. --Scarbo Préférant les jouissances de l'éphémère aux vérités érigées en dogmes, Omar Khayyam était un homme qui regardait le ciel en face. Au lieu de gémir sur le sort de l'humanité, il ne voulut lui souhaiter que l'ivresse et l'amour. Haïssant l'esclavage de la pensée, ce poète, vivant il y a plus de mille ans en Perse, nous a légué ces Quatrains qui, aujourd'hui encore, résonnent comme un chant magnifique qui s'élève contre l'imposture religieuse et politique.
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